Entre la guerre du streaming en 2019 et la pandémie de Covid-19 en 2020, les salles de cinéma ont été extrêmement touchées et l’industrie du divertissement a fait un bond important vers les plateformes digitales.

Chaque jour, les téléspectateurs trouvent de nouvelles propositions pour regarder des séries ou des films sans quitter leur maison, et la concurrence entre les différentes plateformes devient de plus en plus évidente. Cependant, le panorama dans le monde des assurances est totalement différent.

A la suite de la pandémie du Covid-19, les grandes compagnies d’assurance spécialisées dans l’évènementiel au niveau mondial ont payé des millions de dollars en sinistres en raison des frais d’interruption de tournage alors qu’un énorme trou était en train de se creuser dû au fait que pendant des mois ces mêmes compagnies n’ont reçu aucun revenu suite à la paralysation de ce secteur d’activités. Cela a conduit de nombreux assureurs à décider de fermer leur zone de souscription dans ce domaine, augmentant les restrictions autour de ce produit et en réduisant l’offre.

Le défi, de plus en plus complexe, pour les courtiers et agents d’assurance aujourd’hui reste celui d’offrir à leurs clients un produit compétitif et intéressant. Chez Riskmedia Group, nous pensons avoir la réponse à une question cruciale: comment réaliser une couverture d’assurance audiovisuelle complète pour les moyennes et grandes plateformes et/ ou pour les sociétés de production présentes dans différents pays et à un coût compétitif?

De notre point de vue, dans la plupart des cas, la meilleure alternative est la création d’un programme international dirigé et administré par des professionnels ayant une expérience dans l’industrie audiovisuelle. Il est essentiel que tant le développement du programme que son exécution et son suivi aient des courtiers et des assureurs qui connaissent les risques liés au divertissement.  Autrement ce qui pourrait être une solution parfaite deviendrait un réel casse-tête.

Les avantages d’un programme international:

  • Coûts plus compétitifs.
  • Plus d’ouvertures
  • Élimine la possibilité de double assurance
  • Meilleur contrôle et connaissance des assurances de la part de la maison mère
  • Une solution plus pratique et économique est apportée aux problématiques ou projets où plusieurs pays interviennent en même temps de manière
  • Le courtier d’origine de l’entreprise est celui qui contrôle et gère le mouvement des politiques pour tous les pays, mais la négociation et les décisions du programme sont effectuées uniquement avec la maison mère.

Les inconvénients d’un programme international:

  • Lenteur de certains processus qui nécessitent l’approbation du siège.
  • Plus de temps d’attente pour obtenir les conditions d’un programme international que pour un seul projet.
  • Dans certaines situations, les responsables de l’assurance de chaque pays doivent être formés pour maîtriser certains termes et conditions inhabituels.
  • Pour un bon fonctionnement, le courtier d’origine de l’entreprise doit se tenir au courant de la réglementation de tous les pays où le client opère.

Comment ça marche :

Pour avoir un programme conforme à la législation et aux normes de chaque pays, la meilleure solution consiste à émettre des polices individuelles avec paiement de la prime et des taxes locales au lieu respectif. De plus, les polices émises dans chaque pays doivent être associées à la police «maîtresse» émise par la maison mère via la couverture DIC / DIL (Différence de conditions / Différence de limites). De cette manière, chaque filiale sera assurée avec la couverture fournie localement et, dans le cas où une réclamation ne peut être couverte par la police locale en raison d’un manque de couverture ou d’une limite insuffisante donnée dans ce pays, elle pourra être couverte par la polices « maîtresse» de la maison mère.

Il est très important d’avoir une police locale dans chaque pays car, en plus de ne pas enfreindre les lois locales sur les assurances, elle facilite les procédures quotidiennes telles que les certificats ou le règlement des sinistres selon les réglementations et les juridictions de chaque lieu.

Recommandations finales :

Il est essentiel que le courtier ou l’agent d’assurance dispose d’un réseau international de représentants ou de partenaires locaux qui peuvent gérer la police de chaque pays et qui à leur tour peuvent interagir entre les différents pays dans le cas où une couverture DIC / DIL doit être exécutée, ou qu’il existe le même projet avec une présence dans plusieurs pays.

De même, le courtier d’assurance et la compagnie d’assurance doivent avoir une expérience dans ce type de programme et dans l’activité audiovisuelle. Il est très fréquent que ce type de projet nécessite l’émission de certificats de couverture le week-end ou à des heures inhabituelles et que l’analyse des risques pour des scènes spécifiques ou certains lieux nécessite des clauses ou des avis préalables aux assureurs.

Dans le cas où le courtier d’origine de l’entreprise ne dispose pas de ce réseau, sa conception au moment du placement est dangereuse et peut exposer le client à courir le risque que certains territoires ne soient pas protégés.

Le groupe Riskmedia propose, en plus de ses propres bureaux, un réseau international de courtiers spécialisés dans le domaine audiovisuel (Media Insurance Network (MIN), qui travaillent déjà avec des processus et des services standardisés.

Un autre point fondamental à prendre en compte est que l’assureur choisi au siège pour placer le programme doit avoir des bureaux ou des accords avec des assureurs «partenaires» dans chacun des pays où la police locale doit être émise. L’agent d’assurance doit avoir une communication fluide avec le souscripteur et le client dans chacun des pays.

C’est pour toutes ces raisons qu’intégrer l’industrie audiovisuelle, avec toutes les connaissances nécessaires ainsi que l’expérience en assurance internationale requises pour ce type d’activité, est un défi intéressant que peu sont prêts à relever.

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Article rédigé par Diana Salazar, responsable de Riskmedia pour l’Argentine et LATAM

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